mardi 4 avril 2017

Le rôle de l’e-cigarette est incontestable dans la lutte contre le tabac sur Top Cigarette Electronique

Le rôle de l’e-cigarette est incontestable dans la lutte contre le tabac


Le rôle de le-cigarette est incontestable dans la lutte contre le tabac sur Top Cigarette Electronique


Les représentants des instances de santé publique ainsi que plusieurs acteurs concernés par la vapoteuse se sont réunis le lundi 20 mars 2017 au 2nd *Sommet de la Vape. Cette journée de réflexion, d’analyse a permis de montrer le rôle majeur de la cigarette électronique dans la lutte contre le tabagisme. 

La légitimité de la vapoteuse dans la lutte contre le tabagisme est à ce jour clairement évidente. Oui nous pouvons clairement le dire, la cigarette électronique est un outil de réduction des risques liés au tabagisme. C'est la conclusion, dans un "consensus absolu", des instances dirigeantes de santé publique, les sociétés savantes, les usagers ainsi que les professionnels du secteur, réunis lundi 20 mars 2017 pour la 2nd édition du Sommet de la Vape. Co-organisé par le Professeur Monsieur Bertrand Dautzenberg, tabacologue spécialisé, ce colloque a consacré une journée entière à la réflexion et au débat autour de la place à accorder à la vapoteuse dans la politique de lutte contre le tabagisme. Même s'il existe des divergences d'avis sur d'autres points, l’ensemble des acteurs s'accordent aujourd'hui sur le fait que "vapoter est une réduction de risque très importante pour un fumeur" et qu'à ce titre, il apparaît "bénéfique", logique de recommander la vape à un fumeur pour quitter le tabac. Tous affirment que les "vapo-fumeurs" (à la fois vapoteurs et fumeurs) doivent avoir comme objectif (sans obligation de délai) l'arrêt complet du tabac.

"La vaporette est à la cigarette ce que le pistolet à bouchon est à l'obus de marine", telle fut la métaphore employée par le Professeur Monsieur Gérard Dubois, devant les participants du Sommet, pour comparer le risque de la e-cigarette avec ses e-liquides à celui du tabac. Rappelant les chiffres effrayants de la mortalité liée au tabac dans le monde (100 millions de morts au 20ème siècle et 1 milliard prévu au cours du 21ème siècle), ce membre de l'Académie nationale de médecine explique que la seule façon de voir s'infléchir, demain, ce taux de mortalité est de rendre possible, dès aujourd'hui, l'arrêt du tabagisme, et la cigarette électronique est actuellement la solution la plus efficace.
 

Les craintes portant sur l’utilisation l’e-cigarette sont irrationnelles


Mais dix ans après l'apparition de la cigarette électronique, le tabagisme domine encore largement le marché, ce que regrette Monsieur Jean-François Etter, politologue et professeur de santé publique à Genève en Suisse, qui alerte sur la "fausse perception du risque et la désinformation" à l'œuvre sur la cigarette électronique: "Il est préoccupant de constater que de plus en plus de gens pensent que la vape est aussi dangereuse que le tabac." "Cette crainte de la population sur les dangers de la vape est totalement irrationnelle", ajouteront les organisateurs du Sommet dans leurs conclusions. Une peur au nom du "principe de précaution" qui "conduit de nombreux fumeurs à ne pas quitter le tabac alors qu'arrêter de fumer sauve des dizaines de milliers de vie." Les autorités et acteurs de santé rappelleront que respecter le "principe de précaution", c'est favoriser tout ce qui permet de sortir du tabac, et donc la vape".
 

La question du "vapotage au long terme" n'est pas tranchée 


Toutefois, un désaccord demeure sur la question du "vapotage à long terme". "D'un côté les vapoteurs affirment que vapoter leur permet de rester à l'écart du tabac et leur sauve la vie. De l'autre, des acteurs de santé affirment que bien que le danger soit très inférieur à celui du tabagisme, le danger n'étant pas nul, ils ne peuvent que recommander l'arrêt, "un jour", de la cigarette électronique. Des divergences persistent également sur les moyens de parvenir à l'établissement de règles concernant le vapotage dans les lieux à usages collectifs.

Le Professeur Monsieur Benoît Vallet (Direction générale de la santé), dont la présence, une nouvelle fois cette année, a été fortement appréciée par les organisateurs du Sommet, souhaite confirmer que la politique de lutte contre le tabagisme est entrée dans une dynamique de prévention : "Il y a eu une prise de conscience du ministère de la Santé." Dans cette "course contre la montre" que représente la baisse du tabagisme, il précise que plusieurs actions restent à mener avant de revoir la réglementation issue de la Directive européenne (qui, dans ses contraintes, assimile la cigarette électronique aux produits du tabac). Pilotant le groupe "vapotage" dont il avait proposé l'initiative lors du sommet précédent, le Directeur général de la santé prévoit de donner "trois indicateurs importants de réalisation l'année prochaine" :  "rendre visibles", de façon distincte, les notions de publicité et de propagande dans la réglementation qui s'applique sur le vapotage et sur le tabagisme ; accorder plus d'importance à la cigarette électronique lors du prochain "Moi(s) sans tabac", en association avec l'assurance maladie et Santé publique France ;  et financer la recherche sur le vapotage grâce au Fonds tabac.

A la question posée : "Pourquoi a-t-on mis autant de temps?", le Directeur général de la santé ne manquera pas de souligner, dans un faisceau de causes, l'aspect "effroyable" de l'industrie du tabac et de ses lobbies.

*Le Sommet de la Vape est un événement dont l’indépendance est assurée par un financement participatif organisé sur Internet par l’association Sovape auprès de citoyens donateurs, sans l’aide d’aucune industrie. Comité d’organisation : Sovape, le Professeur Monsieur Didier Jayle, Monsieur Jacques Le Houezec  et le Profeusseur Monsieur Bertrand Dautzenberg.

Cordialement,
L'équipe Top Cigarette Electronique

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